Vélodyssée - C'est parti !
Pas besoin d'un réveil très matinal : nous lâchons le Trafic à 9h à Bayonne, en plein dans une zone d'activité - avec tout ce que peut avoir de glamour ce genre d'endroit. De Bayonne, nous n'aurons donc rien vu - nous avons plutôt consacré nos premiers efforts à en sortir, et cela prend un certain temps ! La véloroute longe l'Adour : il nous faut moins d'un km pour la trouver et la suivre... mais ensuite les petites villes de banlieue semblent ne plus finir, et ce n'est qu'après une dizaine de km que nous rejoignons enfin des endroits plus « nature ». Nous faisons un premier détour pour aller voir la plage « du métro » - un drôle de nom.

Juste après, la piste cyclable tourne plein est, mais nous continuons tout droit sur une piste gravillonnée qui se transforme... en sable, et nous oblige à faire demi-tour pour retrouver la trace GPX - la leçon est prise : éviter tout écart dans la forêt des landes sous peine de finir ensablés ! La piste louvoie ensuite sympathiquement dans la forêt jusqu'à Cap Breton. Nous croisons ou dépassons quelques cyclistes en balade pour la journée, dont l'un me fait penser au cousin Thierry - tiens, il faudra l'appeler ! La piste est roulante, généralement bitumée.
Arrivés à Cap Breton, un petit détour vers la plage des Océanides nous amène en plein cagnard : le soleil cogne ! Nous faisons marche arrière jusqu'à une petite aire pique-nique située au croisement de la piste et de la rivière locale, le Boudigau, pour une pause déjeuner bien méritée.

S'en suit une longue traversée de villas et maisons de vacances : cette station balnéaire étire ses habitats vides tout au long de l'océan. La piste longe les dunes de la côte, nous faisons une nouvelle halte à l'une des nombreuses plages (celle de la Gravière) pour prendre un peu de sable dans les chaussures et regarder les surfeurs.
La piste s'éloigne ensuite de la côte : c'est à travers la forêt de pins, plutôt bien abrités du soleil, que nous atteignons Vieux-Boucau-les-Bains. Nouvelle pause : d'abord un détour par la plage, puis quelques courses à la supérette locale pour manger ce soir - l'occasion de s'offrir aussi quelques chouquettes pour le goûter ! L'ambiance est estivale.

Revenus sur la piste, nous doublons juste avant Moliets une famille de randonneurs : deux fillettes aux vélos bardés de mini-sacoches et équipés d'une gourde étiquetée à leur prénom, maman bien chargée, et papa en mode mulet : sacoches et remorque, le tout en musculaire, s'il vous plaît ! Les quatres bivouaquent, alors que nous quitons la route pour rejoindre notre point de chute du soir : le camping des Cigales. Nous sommes libres de choisir notre emplacement, et comme le camping est presque vide nous avons vraiment l'embarras du choix ! Dans la pinède du camping, nous trouvons facilement un coin plat, encadré par de belles haies. Le rêve.
Après l'installation, nous partons pour une petite balade sur la plage du côté de l'embouchure du courant d'Huchet - l'endroit est original, la plage est presque vide et immense, les vagues font un bruit du tonnerre... Comme sur les autres plages, que ce soit vers le nord ou vers le sud, l'air est chargé d'embruns qui rendent la vue au loin très floue et donnent une ambiance assez spéciale.

Ce soir, nous dinons sur une table en bois un peu branlante près d'un bloc sanitaire du camping - dans l'assiette, un guacamole maison ! Le luxe.
Les stats !
> Étape Bayonne -> Moliets
> À vélo : 71,6 km en 4h48 (soit 15 km/h)
> Camping Les Cigales
> On aime : les haies, l'accès facile à la plage, la table de pique-nique, l'accueil sympa
> On regrette : l'eau tiède des douches, l'absence de PQ












), c'est une représentation de Marie allongée, seins nus sur sa couche à Béthléem... 











