Journal de Bottes

Déracinement de (veli)bobos parisiens rempotés en pleine nature (la suite).

jeudi 18 avril 2019, 21:41

Le canal de Nantes à Brest

Voilà quelques semaines que nous préparons notre prochain périple : marcher le long du canal de Nantes à Brest. « Mais y'a pas la mer !? » dit maman... non, nous avons décidé de marcher en centre Bretagne, un peu loin de tout. Pourquoi ? Pour avoir une expérience un peu "roots", nature, non-civilisée. Une aventure à côté de chez nous, mais au plus proche de l'itinérance en autonomie : bivouac et popotte tous les soirs. Nous avons emprunté deux livres à la médiathèque qui décrivaient le tracé : le premier était écrit par quelqu'un qui l'a parcouru avec un âne (plus facile pour le portage), l'autre était dédié au cyclotourisme (avec des étapes trois à quatre fois plus longues que ce qu'on peu faire à pied). Enfin, OpenStreetMap est toujours d'une grande aide quand il s'agit d'imaginer la topologie d'un lieu... Avec tout ça, nous avons construit un planning avec une dizaine d'étapes.

Aujourd'hui, il faut d'abord se rendre à Nantes : train jusqu'à Rennes, puis bus. Oui, bus... en gare de Rennes et en fin de matinée, seul un bus circule entre Rennes et Nantes. Il arrive avec une demi-heure de retard, et nous pose avec 15 min de retard au nord de Nantes : Cécile nous y attend avec sa voiture. Le luxe ! Elle va se joindre à nous pour le déjeuner et quelques kilomètres.

Plutôt que de commencer au centre de Nantes, nous avons préféré sauter la partie urbanisée : c'est au lieu dit La Blanchetière, entre Sucé et Nord-sur-Erdre, au plus près du canal, que Cécile se gare. Nous marchons d'abord vers la première écluse de Quiheix - en fait, c'est la seconde, mais celle qui existait au centre de Nantes a disparu quand a été enterrée la Loire au pied du Château des Ducs de Bretagne...

Après 2 km, nous voici donc au "kilomètre zéro" de notre périple. Nous y prenons un déjeuner pic-nic à l'ombre de quelques arbres, vue sur l'Erdre et la première écluse. Puis nous repartons dans l'autre sens. Cela fait bien longtemps que nous ne nous étions pas vus, et la discussion fait que le temps passe vite : +4,5 km et nous voici à l'écluse de la Tindière. Après un goûter de cookies maison, nos routes se séparent : elle fait demi-tour pour retrouver sa voiture. Nous avons une moitié d'après-midi pour rejoindre notre première zone de bivouac. Sur notre plan de route, voilà ce qui était prévu :

(e) Quiheix [km 0] (e) La Tindière [4,5 km 4.5] (e) La Rabinière [2,7 km 7.2] (e) La Haie Pacoret [1,1 km 8.3] (e) Crazemeul [1 km 9.3] (e) Le Pas d’Héric [1,3 km 10.6] … traversée C80, HD. (e) Bout de Bois [5,8 km 16.4] - WC, eau, aire PN à prox. de Le Pommain. Restos.

La Tindière comme la Rabinière offrent un visage sympatique, entretenu et accueillant - il est visiblement possible d'y boire un verre. Il fait beau, nous croisons de nombreux promeneurs, à pied ou en vélo. Mais au fil des kilomètres, l'impression est qu'on est en train de virer dans un espace plus reculé, plus sauvage, plus abandonné aussi - certaines écluses ne sont pas habitées, et ressemblent plus à des ruines dont les fenêtres et les portes sont barricadées pour éviter les squatteurs. Vers 16h, la lumière est belle et un chemin silencieux s'ouvre devant nous.

J1 canal

Après le Pas d'Héric, nous en avons un peu plein les pattes, mais nous ne sommes plus très loin. Sur la carte, nous avions remarqué une zone de loisir très vaste, avec tables de pic-nic et sanitaires. À son approche, nous déchantons : nous avions omis que la N137 passe à proximité, et le bruit de la circulation est intolérable - on ne s'imagine pas chercher à dormir ici.

Nous passons sous la nationale - le temps de remarquer que les sanitaires mentionnés par les guides ont été vandalisés et fermés depuis bien longtemps... la seule inconnue, est de savoir dans quel ordre ! Nous continuons la route, péniblement : nous avons 18,5 km dans les jambes, ce ne serait pas tant si nous n'avions pas le paquetage (raisonnable, encore : 7 kg environ chacun) sur le dos.

Nous arrivons à l'écluse de la Remaudais, 2,5 km plus loin. Nous bivouaquerons là ce soir... L'éclusier nous remplit gracieusement deux bouteilles d'eau, nous pourrons nous cuire un bouillon de pasta. Le soleil se couche tôt en cette saison : nous feront comme lui !

mercredi 17 avril 2019, 21:41

Deux essaims, ou rien

Après qu'un premier nous ait échappé pour préférer le toit de la voisine à notre ruche (non mais quand même...), cette fois-ci nous agissons plus prestement quand Antoine repère DEUX essaims posés dans le pommier de la voisine ! Pour les atteindre, nous nous sommes permis de sauter la clôture et de faucher un champ d'orties...

Nous avons d'abord récupéré le plus petit, en sciant la branche sur lequel l'essaim s'était formé - à lui la petite ruchette d'inspiration japonnaise. Le lendemain, nous sommes revenus chercher le second : cette fois-ci, c'est à coups de bâton sur la branche que nous avons fait chuter l'essaim dans un carton - et zou, transbahutées chez nous, dans la plus Warré de nos deux ruches. À peine nous avons eu le temps de les faire rentrer dedans qu'une belle averse s'abattait sur les plus récalcitrantes (et nous).

Edit du 30 avril : un agriculteur vient de traiter la parcelle de colza (en fleur actuellement) la plus proche de chez nous. C'est interdit par la loi...

Edit du 1er mai : comportement étrange de la ruche Warré. Elles font la barbe comme si elles allaient essaimer, et de nombreuses abeilles vollent partout dans le potager, complètement surexitées. Cinq minutes après, elles rentrent dans la ruche. Ce matin là, on avait jeté un oeil dans l'autre ruche (photo prise par en desssous). À 8h du mat', tout le monde pionçait dans un coin, rien à signaler.

Essaim

Jours suivants : les deux ruches sont atteintes d'une même maladie - empoisonnement. Les abeilles sortent sur la planche d'envol, et se laissent tomber piteusement. Au sol, elles tentent de monter le long des brins d'herbes, mais n'arrivent pas plus à s'envoler. En quelques jours, la plus petite des deux ruches est vide, le sol est jonché de cadavres. Quelques jours plus tard, il ne reste plus qu'une centaine d'abeilles dans la seconde, toutes les autres sont au sol, mortes, malgré un nourissement.

Un apiculteur du coin est venu voir, il a regardé les cadavres : elles avaient encore du pollen sur elles, ce qui écarte la piste d'une maladie comme la maladie noire. Pour lui aussi le verdict est clair.

De deux essaims, nous sommes passés... à rien.

mardi 16 avril 2019, 21:41

Dans le parassol

Oh oh ! Un bel essaim a patienté tout l'après-midi dans le champ d'une voisine, mais malgré tout le temps qu'on se décide à le récupérer, il s'était envolé. Mais... pas très loin. Il s'était installé dans le parassol d'une autre voisine ! Nous avons essayé de le transférer dans notre ruchette, mais les déloger n'était pas le plus facile.

Essaim

Après un essai infructueux en soirée, le lendemain nous avons (enfin) eu l'idée de déshabiller la structure du parasol et de poser le tissu par terre, près de la ruchette. Et zou, elles sont rentrées... mais pas bien longtemps. Elles sont revenues en fait à leur première idée : squatter le toît !!!... o.O

vendredi 22 mars 2019, 21:41

C'est l'Printemps

Voici enfin les beaux jours. Un redoux exceptionnel en février a failli faire craquer notre clématite blanche, mais peut-être parce que l'année dernière, elle s'est pris le gel en début de floraison et que ça lui avait coupé tout son effet, cette année elle a tenu ses bourgeons bien tranquilles le temps nécessaire. Grand bien lui a pris : la météo a commencé par un retour à la normale (froide, la normale), avant d'entamer enfin le printemps. Ah, nous y voilà !

Clématite blanche

Clématite blanche

Mais les premiers à sortir, ceux qui annoncent le printemps, c'est eux : les muscaris. Ils sont tellement mimis qu'on les adore.

Muscaris

Avec le beau temps, commence le travail des champs... nous avons retourné déjà pas mal de parcelles. Voilà à quoi ça ressemble pour l'instant... au "sud" :

Sud

Vous avez noté que la bâche qui couvre la serre n'est plus là. Et pour cause : elle s'est envolée (traîanant à sa suite la structure métallique...) lors d'une tempête il y a quelques semaines. Vu que les vents violents ne semblent pas se calmer, il nous a semblé plus prudent de ne pas la replacer tout de suite...

Au nord :

Nord

Ah ah, nouveauté : trois parcelles réunies et même étendues en une seule : nous prévoyons d'y semer des céréales, pour tester : avoine et "orche" (en gallo, orge se dit orche - n'insistez pas, c'est le seul mot qu'on connaît en gallo).

Roulement de tambour... et à l'est !

Est

Eh oui, nous venons d'arracher cette portion de gazon pour y mettre un tunnel pour des semis primeurs, et réserver une nouvelle place aux courgettes.

Les courgettes, les courges, les tomates, tout ça tout ça : suite au succès de l'année dernière, nous réitérons les plants maison. Ce qui fait un paquet de petits pots - par chance, nous les avons sauvés juste à temps d'un aller simple à la benne de la déchetterie : un papi s'apprétait à les balancer par centaines ! Après une germination au chaud dans le bureau, ils sont maintenant dans notre nouveau "chassis froid-douche" - encore une réalisation maison à base de... cabine de douche (celle qu'on a éjectée du 1er étage de la maison), de bois de récup', et de bon gros plastique agricole (ramené d'Italie). On a même tapissé le sol en ardoises fibro-ciment (non amiantées, précision nécessaire). Autant dire qu'on recycle tout ;-)

Pots

Enfin, nous avons taillé les arbres fruitiers du potager cet hiver - ça devait être la première fois de leur vie d'arbre, car les propriétaires précédentes ont avoué n'y avoir jamais touché. Nous saurons bientôt si cela leur aura réussi ! En attendant, les pêchers sont en fleurs. :)

Pêcher

Une dernière photo bonus ? On dirait une pub pour une marque de chaussures... mais c'est notre "échelle à chaussures" où on les stacke dans le couloir. Réalisation maison, bien sûr !

Merrel en stock

samedi 16 mars 2019, 21:41

Orl'

Un petit tour à Orl. Une vue peu ordinaire :)

Orl

mercredi 6 mars 2019, 21:41

Cancale

Petite balade à Cancale hors saison...

Cancale

jeudi 24 janv. 2019, 21:41

La neige par tous les temps

Janvier, le bon mois pour aller faire un peu de ski chez les amis de Pontarlier. Alors, la neige, vous la prendrez par temps bleu ou par temps gris ?... Si on avait le choix, on aurait pris bleu, mais en fait, à tout prendre, on a tout pris. :-)

Le premier jour, nous nous sommes dégourdis les jambes en raquette sur les hauteurs du lac Saint Point. Pour un peu, on se serait perdu en forêt, mais il faut dire qu'on a fait un peu exprès - on a marché sans regarder les cartes, en suivant les sentiers qui nous plaisaient. La seconde journée était on ne peut plus ma-gni-fique ! C'est aux Fourgs qu'on l'a passée, et en ski.

Les Fourgs

Le lendemain, c'était déjà moins drôle : aux Fourgs, il neigeait. Qu'importe, nous avons encore skié mais de l'autre côté du village. Pour se réchauffer, nous avons déjeuner là-bas dans une gargotte où on nous a servi un plat monstrueux à base de gras (il semblerait que c'était du fromage fondu). Beurp. Un peu trop gras, en fait, et en quantité gargantuesque.

Enfin, dernier jour de balade, la lumière était tellement triste que même la neige ne semblait plus aussi blanche. À la limite du déprimant...

Sur les hauteurs

Lac Saint Point

Heureusement il y a aussi là-bas des remèdes miracles au gris : les amis, leur chalet, le macvin et les fondues !!! ;-)

lundi 31 déc. 2018, 21:41

Suivante !

2018, c'est terminé. À l'heure des bilans, on se dit que cette année c'était ...

  • mi-février : la taille de la haie du verger, côté route communale,
  • un hiver bien trop pluvieux (3 mois sans voir le soleil, de la boue partout...),
  • juin et juillet sans une seule goutte d'eau ! Les pommiers à cidre n'ont pas aimé. Pas besoin de presser cette année.
  • des travaux, encore des travaux, ...
  • un nouveau toît, une nouvelle cheminée, une nouvelle cuisine !
  • des cours d'apiculture... et un essaim dans le verger en juin :)
  • des trajets en Partner uniquement pour faire des courses, aller à la déchetterie ou aller voir la famille... À quand les vacances ?
  • le potager avec des plans 100% semés maison pour ce qui est des courges et des tomattes,
  • des tomates récoltées à partir du 20/07, plein de potirons,
  • ce n'était pas l'année des petits pois / fèves / haricots,

L'année prochaine, objectif numéro 1 : vacances !...

mardi 6 nov. 2018, 21:41

La guide est enrhumée

Comme après chaque escapade, nous sommes revenus du Nord avec une crève carabinée. Je ne sais pas si c'est la grippe, mais ça nous a pris tout ce qui était possible : le nez, la gorge, et les oreilles. Et en plus, ça a duré ! Impossible de se rétablir. Quand Joëlle est arrivée, énergique et toute jeune retraitée, en gare de Combourg, nous n'étions pas vraiment en grande forme. J'ai quand même fait la tournée des hauts lieux du coin avec elle pendant qu'Antoine tentait de se soigner - par ici la visite !

À tout seigneur tout honneur, nous avons commencé par Saint Malo. La côte y est magnifique, et la ville semble un vaisseau surgit de la mer... Le temps était beau mais frisquet, ne vous étonnez pas s'il n'y a personne dans la piscine.

Piscine

Saint Malo

Cependant, il est bien vrai que la ville est un peu froide, austère on pourrait dire. Une richesse-forteresse... affichée, hautaine, et pourtant qui se veut bien protégée derrière ses murs. Nous sommes revenues par la côte, avec un arrêt à la plage du Guesclin. L'île était, sous la lumière tombante, pour une fois entièrement entourée par les eaux.

Plage du Guesclin

Plus loin, nous sommes arrivées à la pointe du Groin à la bonne heure : celle où le soleil rougeoit.

Pointe du Groin

Le lendemain, nous sommes allées toutes les deux à Dinan. Joëlle a largement préféré son caractère de petite cité médiévale.

Dinan

La balade nous a conduit à une jolie vue sur le port, que nous avons rejoint par la suite. Le temps d'acheter un Kouign Aman et de boire un café pour nous réchauffer, puis nous avons quitté la ville à la nuit tombée.

Dinan

C'est à bout de force que j'ai racompagné Joëlle à la gare le lendemain matin - avant de rechuter et de me recoucher pour quelques jours. Qu'on se le dise, nous ne sommes plus faits pour vivre en ville !...

jeudi 25 oct. 2018, 21:41

Cap au nord

Petite escapade vers les plages du Nord : ce jeudi, direction Boulogne, où nous déjeunons d'un fish and chips en terrasse grâce au grand soleil qui règne ici. L'Italie nous rattrape jusque là : Ale nous a laissé un message vocal sur Whatsapp - c'est sa grande spécialité. Il nous dit que Taibon brûle ! Un gigantesque incendie dévore depuis la veille les forêts nichées sur les pentes des Pale di San Lucano, et Taibon vit dans la fumée.

Décidément, les côtes Normandes, cela ne me réussit pas pour ce qui est des nouvelles. Allez, nous continuons malgré tout : direction Audresselles. Partner garé, c'est à pied que nous allons prendre l'air : d'abord le long de la plage rocailleuse du village balnéaire, puis sur le sentier côtier.

Sentier

Tout du long, des bunkers et côté terre, bien visibles, deux énormes casemates de béton dont l'une abrite encore son canon 380 mm. La Batterie Todt tirait des obus jusqu'à 42 km...

Nous dépassons cran Mademoiselle, puis cran Poulet est l'occasion d'accéder à la plage grâce au petit cours d'eau qui l'a creusée. Nous continuons un peu sur les galets... un bloc de béton nous a à l'oeil !

Oeil

Retour par le même sentier - nous n'avons pas beaucoup marché, mais les journées sont courtes. Nous partons en quête d'un coin où dormir : ce sera à Tardinghen. Un rapide repérage des lieux nous a permis de retenir qu'il s'y trouve un petit parking tranquille, dont les haies rendent l'endroit protégé des regards et du vent, et que le terrain de jeu tout proche compte un baby foot pourvu d'une balle. dingue que personne ne l'ait encore volée ! Ce sera l'occasion de s'offrir quelques parties - quitte à se geler les doigts ! - avant d'aller se coucher. Pas inutile, le camion pizza sur la place pas bien loin...

Mais avant que le soleil ne se couche, nous allons faire un saut au Cap Gris-Nez. Tout est très bétonné et encadré : ici, même si aujourd'hui c'est désert, on gère l'afflux touristique. Et pour la peine, les panoramas laissent pantois : pas tant pour leur beauté (je suis difficile...) mais au moins trente super tankers et autres porte-containers croisent au large du Cap ! Au loin, on apperçoit les falaises anglaises. Si proches ! La nuit tombe, c'est l'heure de la pizza - nous la mangeons debout en discutant avec les tenanciers, un peu dépités de n'avoir eu que nous comme clients ce jour-là.

Le lendemain matin, direction Cap Blanc Nez. Partner garé au Cran d'Escalles, nous attaquons le sentier qui grimpe vers le cap... d'ailleurs, cela ne ressemble pas vraiment à un cap - pas de promontoire. C'est juste un bout de falaise plus haut qu'au alentours ! Il fait un temps de chien, le vent est de la partie et on sent bien que la pluie voudrait s'inviter aussi.

Cap

Après le cap et son panorama (où on peut jouer là aussi à compter les navires et les ferry), nous continuons vers Sangatte. Aux portes de la ville, nous bifurquons pour revenir sur nos pas en passant sous le Fond-Pignon - un lac artificiel retenu par une digue. Ce lac contient les boues de craie extraites du sous-sol de la Manche lors du percement du Tunnel ! Avec ces saloperies, ils ont recouvert la Batterie Lindemann. La plus grosse, la plus puissante... avec 3 canons de 406 mm ! Et hop, comment se débarasser de l'histoire... dommage.

Plus haut, nous divagons un peu dans une forêt encore jeune - entre les arbres, des bunkers. Le sol est très cabossé, un grand nombre d'obus ont dû tomber ici... Le sentier nous ramène au Cap puis à la voiture, juste à temps avant que la pluie ne se déchaîne. Vu la météo, nous déclarons officiellement l'escapade côtière terminée : retour à Lille !