Journal de Bottes

Déracinement de (veli)bobos parisiens rempotés en pleine nature (la suite).

dimanche 5 août 2018, 21:41

L'intérieur de la ruche

Depuis le 11 juin de cette année, nous avons quelques milliers d'animaux domestiques : un essaim d'abeilles ! La ruche est bricolée maison (voir Au fournil et au jardin), et spécialement conçue pour qu'en fait... on n'aille jamais déranger nos abeilles et qu'elles n'en fasse qu'à leur tête quant à la construction de leurs rayons et la conduite de leur population. Nous n'avons aucune envie de tuer des larves de bourdons dans leurs alvéoles, de détruire les cellules de reine qu'elles pourraient se mettre à construire, ni même de faire dans le remérage. Ah, et histoire de finir de choquer tous les apiculteurs productivistes, nous n'envisageons pas non plus de nourir nos abeilles au sucre. Qu'elles se débrouillent avec leur miel : on leur laisse !

Ceci étant dit, Antoine vient souvent les voir (moi un peu moins, j'avoue) pour les observer juste en les regardant au "trou de vol" - notre ruche n'a pas de planche : les abeilles sortent et rentrent directement via une fente assez large et haute pour que les plus douées se posent directement à l'intérieur (quant aux moins douées, elles se posent à la verticale et finissent à patte).

Or aujourd'hui, nous avons un peu paniqué : nous n'avons pas vu grand monde entrer / sortir, pour ne pas dire personne. Que se passait-il donc ? Est-ce que la colonie avait périclité ? Avaient-elles fait leur valise ? Ou étions-nous touchés par le syndrome de la disparition d'essaim ?...

La ruche n'est pas faite pour être visitée, mais nous nous sommes laissés la possibilité de jeter un oeil : il suffit de faire glisser le faux-plancher et de passer un appareil photo pour "regarder" de loin, vite fait, sans trop les déranger. Alors pour la première fois, nous nous y sommes risqués.

Intérieur de la ruche

La photo n'est pas d'une grande qualité, mais ouf ! elles sont bien là, et ça nous donne une idée de leurs constructions. Cinq rayons sont construits sur la hauteur d'un élément environ (15 cm). Disons qu'elles ont construit un quart du volume disponible, soit environ 7 litres. Sachant qu'un kilo de cire équivaut à 10 kilos de miel (c'est du boulot !), on peut considérer qu'elles ont déjà produit en deux mois un équivalent de 35 kilos de miel. Ce ne sont que des approximations bien sûr, car les rayons sont espacés, nous n'avons pas pesé la ruche, la masse volumique de la cire n'est pas celle du miel, blablabla... M'enfin, qu'on se le dise, elles ont vraiment bien bossé !

jeudi 2 août 2018, 23:41

Mo

Malgré tous ces travaux, il nous arrive de sortir de chez nous - et pas seulement pour traîner dans les magasins de bricolage des environs... Ce soir, nous sommes allés voir Mo, un groupe - enfin, un couple ? - de jeunes chiliens qui joue un mélange de compositions personnelles et de reprises de chansons populaires de toute l'amérique du sud. La demoiselle a une très belle voix, monsieur maitrise la guitare, et en fait, c'est assez réciproque : elle joue du cuatro, il chante, ...

Mo

Nous avons passé un excellent moment ! C'était à Bazouges - ou plutôt, au Bar'Zouges : un bar associatif situé à Bazouges où l'on amène son propre pic nic qu'on mange sur de grandes tablées. Il faut juste picoler local et mettre un bifton dans le chapeau qui passe pour les musiciens... il n'y a pas plus convivial pour passer une belle soirée d'été ! Et comme la musique m'a plue, je suis revenue avec leur CD. Oui, chez nous il nous arrive d'écouter encore des CD... :)

jeudi 2 août 2018, 21:41

C'est la ouate

♫♪♬♩ De toutes les matières... c'est la ouate qu'elle préfère... ♫♪♬♩

Vous avez pu le voir sur les photos, la cuisine c'est le chantier ! Il n'y a pas d'autre mot. Malgré tout, le plafond en placo-plâtre nous taquine : on ne l'aime pas. On a parfois évoqué l'idée de le faire tomber, et tout le monde nous a dit "il est propre et bien fait, vous devriez le garder ! Ça vous fera toujours ça de moins à faire". Peut-être pas exactement ce qui aurait pu nous convaincre... et peut-être même justement l'inverse ! :)

Mais qu'est-ce qu'on lui reproche, au fait, à ce plafond bien-propre bien-lisse bien-blanc ? D'abord il est trop bas (il est placé juste à la hauteur des ouvertures : fenêtre et portes, ce qui donne une sensation étoufante de plafond bas), et surtout, il est tellement normcore... Alors finalement, malgré le dos pété d'Antoine, un jour on s'est décidé à arracher les plaques de plâtre (du 350 x 50 cm au bas mot) de leurs rails. On a commencé par le sud, et progressé vers le nord...

Nous nous sommes fait la main sur les premières plaques, et rapidement nous avons trouvé une technique imparrable pour les faire tomber en douceur (ou peu s'en faut)... Le plâtre, ce n'est pas vraiment ce qui nous a le plus ennuyé dans cette affaire. C'EST LA OUATE ! ♫♪♬♩ Quarante centimètres de ouate de cellulose posée sur toute la superficie de la cuisine ! À chaque plaque qui tombe, c'est 2/3 de mètre cube de ouate qui nous tombe sur la tronche ! Masque et lunettes de protection obligatoires pour survivre dans cette atmosphère.

Sans compter que très rapidement, on a nagé dans une piscine de ouate : ça nous arrivait jusqu'aux genoux ! Pour pouvoir continuer à travailler, par trois fois nous avons du écoper cette "mer de ouate" dans des sacs poubelles de 120 litres. J'ai pas compté, mais nous avons recouvert la pelouse avec ces gros sacs noirs - et bien tassés, encore !

Résultat ? Voici ce que nous avons découvert...

Le plafond

De l'art brut ! Le mec qui a fait les cales pour réagréer le plancher était soit un débile soit un artiste. Ou peut-être les deux ! Pas deux cales qui se ressemblent, pas une seule qui ne soit composée de 2 à 10 morceaux de bois en tout genre : toutes les essences, tous les formats, du chevron à la latte de lambris... Du grand N'IMPORTE QUOI. Ou de l'art brut. On va dire que c'est de l'art brut, ok ?

Au sud

Moralité, nous avons gagné 20 cm jusqu'aux poutres, qu'on découvre plutôt fines, très noircies (par la suie du foyer ouvert historique ?), par endroit un peu bouffées voir bien attaquées, certaines étrangement ondulées (!), mais encore solides. Admirez au passage la pierre du mur nord... et les câbles électriques qui pendouillent.

Au nord

mercredi 18 juil. 2018, 21:41

Et à l'ouest

Le couvreur a oublié son échelle. Comme rien n'arrive jamais par hasard, nous nous sommes dit qu'elle était donc là pour quelque chose... Nous n'avons pas cherché bien loin : nous avions effectivement une réparation à faire en hauteur que nous avions repoussé jusque là.

Le mur du pignon ouest a une belle fissure qui part de tout en haut et rejoint puis traverse tout le "2e mur" (celui qui nous a valu d'attendre les tractations entre les vendeuses et la mairie pour qu'il nous soit vendu avec le reste de la maison) de haut en bas. Nous avons acheté un sac de ciment (malgré qu'on en ait déjà débarassé la maison d'une belle quantité), un nouveau seau "macon" (notre magasin de bricolage ne connaît pas le ç majuscule), et Antoine s'est lancé dans un petit piquage pour élargir la fissure - histoire de mieux la colmater.

Problème : le ciment tombait trop facilement. Comme si le mur n'était pas en ciment. Nous avons élargi un peu plus... et finalement, beaucoup plus.

Pignon ouest

Surpriiiiise ! Le mur ouest est un mur en bauge. En terre ! Sauf qu'il est humide comme c'est pas possible - ça se voit à sa couleur foncée, et il suffit de gratter pour que de la terre s'en détache.

Ça nous a un peu perturbé. Et si tout cela allait s'effondrer ?! Nous avons fait le tour des maçons spécialisés dans les techniques anciennes... et des "terreux", il n'y a en a pas beaucoup, peut être autant que les doigts d'une main pour tout le département. L'un d'eux s'est gentilment déplacé malgré tout pour voir le chantier, et nous a rassuré. Il nous a cependant conseillé de piquer TOUT le tour de la maison jusqu'à 1 m de haut, pour la laisser respirer... Ce sera désormais sur notre liste de "to do", mais pas cette année !

Pignon ouest

Nous avons laissé un peu sécher - la terre a changé de couleur assez rapidement, avec cet été bien sec ! - puis nous avons repris le piquage : intérieur, extérieur, ... nous n'avons pas arrêté. o.O Nous nous sommes aussi attaqués au pignon ouest depuis l'intérieur : avec une lézarde aussi moche dehors, ça ne devait pas être bien beau à l'intérieur... Banco.

En bas, pour commencer : arraché, le douglas des toilettes. Nous sommes tombés sur un mur en chaux qui n'a jamais séché de sa vie. Nous allions lui donner l'occasion ! (NDLR : 3 mois après, il est beaucoup mieux). Puis à l'étage : le bardage en pin premier prix ? Bam, il a vollé par la fenête. Là, on arrache le pare-vapeur. Ça ne sent pas bon...

Pignon ouest

Vous avez deviné ?... MOISI.

Pignon ouest

Les blocs de fibre-bois étaient gorgés d'eau - et de champignons. Ils ont suivi le même chemin que le lambris : vol plané sur la pelouse via la fenêtre. On a découvert la magnifique structure en bois moisi qui ne tenait à rien. J'ai arraché les chevrons sans avoir besoin de ne rien dévisser dans 4 cas sur 5, au moins. Le magnifique cimentage semble récent - aurait-il été réalisé par nos vendeuses ?... Il faudra le faire sauter un jour. À droite, on voit bien aussi que le mur a été étendu en briques (c'est le côté "appartement new yorkais" de la maison) - avec une très belle lézarde structurelle de 5 mm qui courre de haut en bas.

Pignon ouest

Débarrassé du bordel, il reste ça :

Pignon ouest

C'est déjà mieux.

Et 15 jours après, nous avons eu de la chance et bénéficié d'une fin de chantier pour refaire le crépi du haut du pignon. Quel changement !

Pignon ouest

dimanche 15 juil. 2018, 21:41

Picoti, picota

Le projet Rizzoli pour cet hiver avance : mi-juin, la cheminée a été montée sur le pignon ouest par l'extérieur. Pour ce faire, nous avons scié le plan de travail qui occupait tout le mur du pignon, arraché le douglas du mur, et... découvert que le mur était tout moisi derrière. Littéralement : du champignon noir courrait le long du ciment. Et sur le mur, les chevrons qui supportaient ce bardage décoratif en douglas - réputé très résistant à l'humidité, étaient noirs d'humidité.

À nouveau, comme pour le toit, nous avons trouvé des chevrons de section 5 x 5 cm (pas rien) complètement moisis qui se désintègrent en les grattant avec le doigt... Sauf que cette fois-ci on peut estimer les dégâts, car nous avons la date du chantier "belle cuisine" (la blague) inscrite directement sur le mur par les vendeuses : moisis en seulement 4 ans. QUATRE ANS !!!!

Il faut dire qu'à l'étage, nous avons en permanence une hygrométrie relative de 72%. On peut aérer autant qu'on veut, même en cette période de sécheresse (il n'a pas plu depuis plusieurs semaines), le taux indiqué sur notre appareil semble absolument invariable.

Du coup, nous nous sommes documentés : dans une maison comme la nôtre - sans fondations, bâtie à l'ancienne en pierres de granit maçonnées à la terre ou peut-être à la chaux -, il faut absolument que les murs respirent. Que l'eau reparte dans l'atmosphère. Le ciment est à proscrire absolument ! Pas de bol, on en a partout : au sol avec la dalle béton, sur les murs à l'intérieur, et sur les murs à l'extérieur.

Alors depuis, on pique.

Pendant que les couvreurs travaillaient, nous avons piqué dans la cuisine. Quand ils ont eu fini, on a continué... Nous avons quasiment* terminé le mur du pignon ouest. La machine restera débranchée quelques semaines, ... l'ambiance est assez étrange, avec un petit aspect caverne.

Cuisine mur pignon

*NDLR : Enfin, c'est ce qu'on croyait... Parce que à l'extérieur, le mur est en bauge (euh, c'est à dire en terre !), alors on a eu l'impression qu'on n'est pas sensés piquer plus loin. Finalement, nous n'étions qu'à la chaux : nous avions encore 2 couches de 1 à 5 cm de chaux à retirer... Inutile de préciser qu'on a déplacé plusieurs tonnes de gravats qui ont échu la déchetterie cet été.

samedi 14 juil. 2018, 21:41

Toit neuf

Un petit rappel qui ne fait pas de mal... il y a un mois et demi, le toit, c'était ça : une grosse verrue bicolore au milieu d'un toit en tuiles fibro-ciment plus que passées.

Le toit, avant

Nous sommes passés par une phase très "boisée", vous noterez au passage l'accord des couleurs avec la végétation exhubérante du jardin !

Le toit, avant

On voit poindre l'emplacement de deux gros vélux - plus gros, ce n'était pas possible, ils tiennent juste entre les pannes du toit. Le petit tout à droite n'a pas bougé, et au dernier moment on s'est dit que l'autre pouvait bien retrouver une place dans le pan de toit aveugle du milieu... on l'a rattrapé in extremis d'un aller-simple en déchetterie.

Le toit, après

Ceci dit, deux des trois nouvelles ouvertures sont... complètement aveugles à l'intérieur ! Il faudra faire sauter le placage en lambris et l'isolant dessous pour voir la lumière. Nous sommes impatients ! :)

mercredi 11 juil. 2018, 21:41

St Lunaire, etc

Les couvreurs sont encore à l'oeuvre, mais comme la Mama et le frangin sont en vacances à Cancale, nous trouvons un peu de temps pour se balader avec eux. Parce qu'on a bien compris que les loustics des travaux, il faut jamais les laisser tous seuls !...

Nous visitons pour la première fois la côte un peu à l'ouest de Dinard : la station de Saint Lunaire (sur la photo ci-dessous) puis la pointe de Saint Jacut de la mer. Joli !

Saint Lunaire

mercredi 4 juil. 2018, 21:41

Toit toit mon toit...

La toiture est à changer, changeons de toit ! Vu que l'ardoise était en fibre-ciment amianté, nous savions qu'il fallait en passer par là tôt ou tard, mais nous l'avions juste envisagé... plus tard. Qu'à cela ne tienne, grâce à notre voisin et ses bons contacts, nous avons eu la chance de trouver un couvreur qui prenne le chantier rapidement.

La difficulté majeure était d'arracher cette couverture moisie - en passant par un professionnel, ce serait facturé dans les 30 € du m2... Ou comment faire payer deux fois la toiture aux petites gens - vous pensez bien que ce genre de saloperie amiantée n'est pas sur les plus beaux bâtiments. Nous avons résolu le problème en amenant nous-même le colis à la seule déchèterie de St Malo qui accepte ce matériau de la part d'un particulier. Pour les 700 kg de toiture, cela ne nous aura coûté que 300 €, et notre temps. C'est visiblement trop pour certains : si j'ai bien compris, la plupart se contente de contacter un gars qui a du terrain et un tracteur (ça s'appelle généralement un agriculteur) et qui enterre le tout contre un billet. Mais bon, on a tendance à faire les choses correctement...

Toit

Le lendemain, la vue côté sud était hérissée de liteaux, et le nord en plein chantier.

Toit

Deux jours après, le côté nord était terminé, ça a quand même plus de gueule, tout de suite ! Vite fait, bien fait, en une semaine de temps tout était plié.

Toit

Pendant ce temps-là, nous avions finalisé la voûte du fournil et commencé à remonté la terre. Objectif : à défaut de terminer, pouvoir le laisser dans un état stable... et voilà le travail !

Fournil

Dans le jardin, les Radicchio di Treviso sont montées en fleur... Vu qu'elles sont jolies (comme des fleurs de salade), nous laissons faire.

Fleur

Les poireaux de la planche "Émilia" sont eux aussi en fleur, dans un genre très différent !

Fleur

Et sur "Émilia 2", les citrouilles grossissent à vue d'oeil...

Potager

mardi 12 juin 2018, 21:41

Au fournil et au jardin

Nous n'avons pas oublié le fournil, mais quelle fatigue ce chantier ! Retirer une tonne de terre (au bas mot) c'était une chose, mais repositionner les blocs de granit pour reformer la voûte, c'en est une autre... Les blocs sont très lourds, et ils ne sont pas taillés : aucun ne se ressemble, et il faut tester, ajuster, retirer, maçonner à la terre, replacer, recommencer avec la suivante...

Le début surtout était particulièrement pénible, car les blocs des rangées inférieures étaient bien plus gros et d'autant plus pesants... Nous n'arrivions pas à travailler plus de deux heures d'affilée ! Heureusement, le plus dur est derrière nous, et nous en sommes bientôt à refermer la voûte.

Fournil

Allez, nous n'avons pas non plus chômé côté jardin... Voici une petite présentation de nos platebandes. Près du cabanon à bois, nous avons enfin défriché la zone : elle est baptisée "Émilia 2" car elle suit le même fonctionnement que la première du nom (!) située à l'autre bout de la parcelle. Pour les réaliser, nous nous sommes inspirés du principe de l'agriculture synergétique développé par Émilia Hazelip. Sur celle-ci, ce sont des tomates en alternance avec des haricots, à qui s'ajoutent des courges. Les oignons que nous avons repiqué sur les bords n'ont pas fait long feu, je ne crois pas qu'il en reste un seul...

Potager

De l'autre côté, une planche de "mini d'étés" : uniquement des plantes à croissance rapide. Salades, épinards, radis, mini-carottes boule, ... Pour ce qui est des bouraches, elles sont bien sûr venues toutes seules, et nous les laissons volontiers pour les abeilles qui en raffolent.

Potager

Juste à côté, une planche de racines envahie par les arroches - mais bien cachées au sol, des betteraves et des carottes. Les panais n'ont pas voulu prendre, mais les graines étaient peut-être trop vieilles... Déjà en place : les piquets pour les haricots qui viendront grimper dessus d'ici juillet !

Potager

De l'autre côté, une seconde planche de racine : betteraves, radis et blettes.

Potager

Maintenant, une planche de courges : nous avons osé 4 plants de courgettes (l'année dernière avec 2 pieds seulement nous étions presque dépassés par la quantité), et placé des tournesols au centre (deux ont particulièrement bien pris, les autres se sont fait grignotter par des limaces, il a fallu en semer à nouveau).

Potager

Juste derrière, la planche de milpa : maïs, courges et haricots. Un mélange mexicain ! Pour ce qui est des rotations des cultures, nous l'alternerons avec la "pilpa" l'année prochaine - c'est-à-dire avec la planche des pommes de terre.

Potager

Ah, voici "Émilia 1". Sous cloche, quelques choux dont les limaces sont très friandes... il faut absolument les protéger si on veut qu'ils survivent ! Quelques poireaux laissés en terre depuis l'année dernière préparent leurs fleurs. L'année dernière, nous avions des pieds de sedano (céleri branche) mais nous n'en n'avons pas trouvé en France et nos semis n'ont pas réussi - ces mini-plantules sont particulièrement fragiles. Derrière, la planche des patates - des roseval.

Potager

On se tourne à nouveau vers le sud : d'abord la planche des perpétuels - enfin, ce sont surtout les artichauts, plantes pluri-annuelles. Nous y avons associé des maïs et des capucines s'invitent à la fête. Derrière, la planche des fraises, et juste à côté encore quelques pommes de terre.

Potager

Tout au fond, les framboisiers...

Potager

Et de l'autre côté, les 5 rhubarbes, qui étaient à la peine l'année dernière. À priori rien à voir avec le dépaysement depuis l'Italie, vu que le 5e plant (celui au fond) était déjà en place à notre arrivée et tirait tout autant la tronche que les nôtres...

Potager

Un petit carré de fraisiers à nouveau... celui-ci est en plein soleil alors que l'autre est à l'ombre l'après-midi. Aucune idée du nom de la variété - ce sont des pieds qui étaient déjà en place - mais cela ressemble aux petites fraises bretonnes. À côté, on devine quelques plants de tomate : au vu du nombre de semis qu'on a réalisé, il a fallu en caser un peu partout !

Potager

En face, la seconde planche de courges - des potirons et potimarons. Pas en grande forme... les petits pois non plus. À peine mieux que les fèves qui elles n'ont pas du tout voulu sortir cette année. Trop d'eau cet hiver ?

Potager

Et enfin, la grande nouveauté de l'année : une mini-serre ! 2 x 3 mètres. Nous y avons casé 7 pieds de tomate, 2 piments et 2 aubergines. Mais pour l'instant, ce sont les blettes et surtout la coriandre qui se sont invitées sans rien demander et elles poussent fort !

Potager

Et pour finir, un petit tour au verger. Depuis hier, nous avons un essaim d'abeilles... Un petit moment de magie ! La ruche est faite maison, un mélange de Voirnot, Warré et d'une ruche japonnaise. Dans ces temps difficiles pour les abeilles on espère qu'elles vont se plaire et bien se débrouiller ici...

Verger

Nous avons aussi semé un petit carré d'avoine au verger.

Verger

En y regardant de plus près, ... sur une ortie se balade une agapanthe, mais je ne saurais pas vous dire laquelle : il semble qu'il y en existe un certain nombre... La nommer Agapanthia dahli semble une option raisonnable, mais il nous faudrait l'avis d'un expert !

Verger

dimanche 3 juin 2018, 21:41

Sans cheminée

Voilà, la cheminée est tombée pour de bon, et en attendant le couvreur, le toit compte de nouvelles ardoises losanges en fibro-ciment (non amiantées, celles-ci !).

Sans cheminée

La cheminée était tellement moche, on aurait dit une verrue. Nous nous sommes très rapidement habitués à son absence : comme cela, la maison semble bien plus naturelle.

À l'intérieur, nous avons aussi fait sauter les marches en béton.

Sans cheminée, dedans non plus

PS : Pour avoir une idée de "comment c'était avant ?", faites un tour sur le post qui présente notre nouveau chez nous sur dolomitiGeeks ! Et, non : c'était PAS mieux avant. :)